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ABOUT

Bonsaiolo, c'est qui ?

  • plus de 25 ans de pratique du bonsai
  • 10 ans de formation au Matsukaze Bonsai Club
  • diplômé N2 de la Fédération Française de Bonsai
  • nombreux stages auprès des plus grands bonsaika européens et japonais
  • participation à de nombreuses expositions nationales ou internationales

Muni d’une double casquette, celle de chef d’entreprises et celle de passionné de bonsaï, j’ai décidé de consacrer encore plus de mon temps à faire partager ma passion, et de formaliser cette « activité » au sein d’une structure que j’ai nommée «Bonsaiolo’s Academy». Celle-ci est donc née tout naturellement d’une passion de plus en plus envahissante chaque jour depuis près de 25 ans. Comment cela est il arrivé ?

Le bonsaï, je suis tombé dedans

En réalité, je ne suis pas tombé, j’avais (et j’ai encore) le pied agile !! Fin des années 80, j’ai croisé une zolie meuf qui regardait des bonzai sur une étagère de supermarché ; j’ai regardé la belle et … je suis sorti du magasin avec quelques pots. Et comme j’ai toujours envie de découvrir, d’apprendre, de relever des défis, devinez !!

Mon premier bonsaï

J’avais acheté 2 ficus et 2 ormes de Chine pour quelques dizaines de francs. J’ai toujours ces arbres mais je n’ai jamais revu la fille. Je les ai fait évoluer pour qu’ils deviennent présentables en expos. Et très rapidement, je suis devenu boulimique. J’ai eu envie de toutes les espèces d’arbres, exotiques comme autochtones. Je suis très rapidement arrivé à mettre en pot une centaine d’arbres, en général des prélèvements sauvages et fluets, sans aucun potentiel mais ça je ne le savais pas. J’ai aussi acheté régulièrement de petits arbres en pépinière.

Mes premiers pas

L’envie de faire survivre et de cultiver ces arbres plus que de les transformer en bonsaï – mais je ne savais pas encore qu’il y avait une différence – m’a incité à me documenter. J’ai acheté le livre "Comment créer et entretenir vos bonsaï" de Rémy Samson et j’ai travaillé avec ces documents très longtemps sans savoir qu’ils avaient pris un peu d’âge. Et j’ai vécu comme ça pendant plus de 10 ans. Mes arbres aussi. Je crois que mes penchants artistiques pour le dessin, la peinture, la sculpture m’ont très vite fait prendre la mesure de la dimension "créativité" que je pouvais en retirer.

Puis j'ai commencé à visiter des expos, d’abord locales puis de plus en plus loin. Et plus je voyais de bonsaïs, plus j’étais admiratif et plus les notions élémentaires de codification, de construction, d’espace, de volume se précisaient inconsciemment dans mon esprit. En 2003, lors d’une expo locale organisée par le Matsukaze Bonsaï Club d’Epinal, je me suis aperçu que j’avais encore beaucoup de choses à apprendre. J’ai donc intégré ce club en 2003 et j’y suis toujours en tant que membre du Conseil d’Administration.

Mon arbre préféré ou mon essence préférée

Je n’ai aucune préférence pour une espèce en particulier. Par contre, j’aime ou je n’aime pas dès le premier instant un arbre en particulier. Bien avant d’analyser sa construction, de regarder son nébari (non japonais désignant le collet) ou la disposition de ses branches, son niveau de ramification, c’est l’émotion ressentie devant lui qui me parle. … J’aime les arbres qui semblent naturels, naturalistiques comme disent certains. Je craque pour les arbres atypiques qui reflètent la personnalité de leur créateur.

Un mot aussi sur les pots. Pendant longtemps, ceux-ci ne m’intéressaient pas et je n’avais absolument pas assimilé la relation arbre/pot. Cela m’a pris près de 15 ans pour qu’enfin aujourd’hui je craque tout autant devant un pot que devant un arbre. Alors imaginez l’association des deux !

Mon regard sur les bonsaïka connus

Bien sûr que j’ai des affinités plus fortes avec certains bonsaika (créateurs de bonsaï) connus plutôt qu’avec d’autres. Préférences pour leurs arbres mais aussi préférences pour ce qu’ils sont, ce qu’ils expriment ou n’expriment pas, ce que je ressens ou ne ressens pas.

Si l’arbre est vraiment le reflet de son créateur, et ça j’en suis convaincu, alors tout ça n’est qu’une question de "feeling", de sentiments, de personnes, de vécu et de culture. D’une manière générale, je n’aime pas du tout les show que l’on a pu voir lors de certaines manifestations ou que l’on voir encore parfois. Je fuis les "vantards" et les "m’as-tu vu". Je tourne le dos à ceux qui pensent détenir la Vérité ou qui démolissent le travail des autres. Vous ne vous attendez quand même pas à ce que je vous donne des noms, si ? J’ai mes fiches mais je les garde secrètes.

L'évolution de ma "collection"

Ma maîtrise du bonsaï étant censée progresser, j’essaie d’acquérir des arbres (yamadori ou achats) présentant le plus de potentiel possible. Par contre, cultiver, maintenir en forme et faire évoluer plus de 100 arbres, ça fait beaucoup. C’est trop. Le problème, c’est que je ne parviens pas me séparer de certains de mes arbres au potentiel réduit. C’est une question de principe. Au pire, j’en donne quelques uns et en général, je ne donne que des arbres intéressants et qui comptent pour moi.

Je me suis orienté avec le temps vers le travail des yamadori (prélèvements dans la nature avec autorisation du propriétaire) à fort potentiel (charme, hêtre, aubépine, sylvestre, mugho, sabine, phoenicie, buis, épicéa, larix...).

Des photos de mes arbres

Des photos, vous en trouverez sur les différentes pages de ce site. Mais vous pouvez aussi les voir régulièrement en exposition tant en France qu’à l’étranger.

Ce que ça m'apporte dans la vie de tous les jours

J’ai une vie de famille comme chacun d’entre nous. J’ai aussi une activité professionnelle et associative très chargée, consommatrice de temps et créatrice de stress.

Le travail de mes arbres et mes sorties expos ou club sont pour moi des moments précieux pendant lesquels je me refais une santé. Quand j’ai la « concave » (pince spécifique pour couper des branches) dans la main, ou que je pose du fil de lgature pendant des heures, le temps s’arrête ; plus rien ne vient me perturber car je suis dans un autre monde, dans une autre dimension. C’est mon médoc à moi mais n’en parlez pas à mon psy, il va vous confirmer que je suis fou. J’aime le contact humain et le bonsaï me donne aussi l’occasion de rencontres, parfois furtives mais parfois plus suivies, toujours gratifiantes. J’attends toujours avec impatience les grands rendez-vous comme le Congrès de la FFB, le Noelanders Trophy en Belgique ou l’expo européenne EBA, etc…


Il y a en permanence chez moi un dédoublement de personnalité entre la vie "hors bonsaï" trépidante, fatigante, impatiente dans laquelle je dois décider très vite ou réagir de façon intuitive et la vie "bonsaï" où tout devient zen, tranquille, reposant dans laquelle je suis capable de mettre un temps infini avant de couper une branche ou choisir une face.

Ce que je préfère et ce que je déteste dans le bonsaï

Je pense qu’une partie de la réponse a déjà été donnée plus haut.
J’apprécie autant de vivre avec mes arbres que de rencontrer des bonsaika. J’ai toujours envie de progresser et d’apprendre. Je suis insatisfait sans créer, sans me remettre en cause en permanence. Tout cela, le bonsaï me l’apporte.
Et si j’aime les bonsaika ou les gens en général, je déteste la « connerie » et la mauvaise foi. Alors je tourne le dos à tous ceux qui présentent ces caractéristiques et je les évite.

Mes projets bonsaï pour le futur

Il faut à tout prix que je cesse d’augmenter le nombre d’arbres que je cultive.
J’ai obtenu avec succès le diplôme N1 de la fédération française de Bonsaï en 2006, puis le N2 en 2011. Je vais donc maintenant m’intéresser au plus haut niveau, le N3. Je prends le temps de poursuivre ma formation lors de stages organisés par des bonsaika européens reconnus (François Jeker, Thierry Font, Oscar Roncari, etc …) ou des japonais.

Ce que je serais prêt à faire pour ma passion

Tout mais rien d’irraisonné. Par contre, après plus de 30 ans passés dans l’industrie à manager des hommes, des clients et des fournisseurs, à courir après un chiffre d’affaire et des traites, je souhaite aujourd'hui consacrer un peu plus de temps avec des arbres, les miens et pourquoi pas les vôtres.

 

Et bien évidemment, je poursuis la mise en place d'ateliers sur 1 week-end, qui réunissent depuis plusieurs années quelques ami(e)s français et frontaliers 2 fois par an à mon domicile.

 

Ce que je continuerai de faire
 

  • exposition régulière de mes arbres lors de manifestations nationales et internationales
  • poursuite de ma formation personnelle notamment chez François Jeker avec qui je travaille des arbres exceptionnels
  • transmission de mon expérience et de mon savoir-faire

+33 (0)6 09 37 41 26

Dans tous les cas, consultez 

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ou par téléphone

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